Stop aux opérations promotionnelles !

30 octobre 2009 by Florence_Camif

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16 réponses pour “Stop aux opérations promotionnelles !”

  1. Comme déjà dit plus haut, surtout privilégié la vérité sur des prix net. Eviter absolument les empilement de remises gigognes mais mettre en avant des prix net des prix vrais. Il faut également le faire clairement savoir.
    Un exemple a éviter, votre concurrent la redoute avec des remises sauf prix vert, pages à coins jaune (ou autre couleur)…… On a l’impression de marchand de tapis. La camif doit se démarquer de cela.
    Mettre en avant la qualité des produits et les conseils à travers vos guides d’achat. La camif doit faire le paris de la qualité, du haut du panier.
    Face aux soldeurs, sur internet entre autres, la camif ne pourra jamais s’aligner en terme de prix. Donc parié sur la qualité, le top.
    Bon courage et bonne chance.

  2. Je suis ravie de voir la Camif renaître mais j’espère qu’elle le fait en remettant ses valeurs d’origine sur le devant de la scène. C’est à mon avis en voulant concurrencer d’autres entreprises de grande distribution telles que 3Suisses, La Redoute et autres et en singeant leurs pratiques(cadeaux à chaque commande… .A ce sujet, j’ai au moins dix sacs de voyage que la Camif m’a offert.)que la Camif a couru à sa perte. Je souhaite vraiment qu’elle redevienne prospère tout en gardant une èthique qui contribue à faire des clients des gens responsables et raisonnables et non pas de purs et simples consommateurs d’objets.

  3. Bonne chance!
    La Camif a cru qu’en adoptant les mêmes méthodes que 3 Suisses et autres elle s’en sortitait.
    Il m’était désagréable de jongler avec une multiplicité d’offres, réductions, avantages… Je ne savais plus la valeur de ce que j’achetais. Lorsque je commandais à un prix initial, j’étais frustrée de constater peu après le prix soldé. Le pire a été l’instauration de concours.
    Ce n’était plus l’esprit Camif. Peut-être aurait-on pu trouver un juste milieu.

  4. Avant de se réjouir de la renaissance de la CAMIF, il faudrait analyser à fond les raisons de sa déconfiture.
    A mes yeux, la CAMIF – ou du moins ses dirigeants – a été prise dans le tourbillon du marketing à tout va et du « new management », dont on commence à mesurer les effets dévastateurs un peu partout (Renault et France Télécom bien sûr, mais aussi hôpitaux et bientôt université).

    Le marketing à tout va, c’est cette pratique des soi-disant « réductions » qui vous sont envoyées sans cesse, copiée sur La Redoute et les 3 Suisses. Cette pratique n’a que des effets pervers: le client reporte sa commande dans l’attente de la prochaine réduction; il a l’impression que s’il achète au prix catalogue il se fait avoir; en lisant les messages accompagnant les promotions, il se dit qu’on le prend pour un imbécile.
    Le new management, c’est une politique financière et commerciale qui ne considère que le rendement, le dépassement des objectifs de vente et la croissance (grossir, toujours grossir). Résultat: des personnels CAMIF sous pression (notamment pour la prise de commande au tel), des stocks réduits au minimum pour jouer sur la trésorerie des commandes payées, et surtout une relation avec les clients qui se dégrade. Puisque la Camif ressemblait à n’importe quel VPCiste, il n’y avait aucune raison de lui être fidèle.

  5. Bonjour,
    Je soutiens cette initiative, car la CAMIF apportait un moyen d’achter des produits de qualité testés et validés par la Camif à un prix compétitif.
    Vers la fin de la Camif, je n’appréciais pas la politique commerciale qui consistait à fournir un catalogue avec des prix peu ou pas compétitif et de nous innonder de promotions du type -20%, -30% ou plus peu de temps après et pour des durées limitées à 2 ou 3 semaines. Quand on achète, ce n’est pas parce qu’il y a une promotion un jour, mais parce que l’on a besoin de ce que l’on veut acheter. Initialement la Camif avait toujours de des prix compétitifs et ne se lancait pas dans cette sur-enchère aux rabais qui avait de quoi énerver quand on venait d’acheter quelque-chose et que trois jours après on recevais la promotion de -30% !!!
    Alors oui, oui, oui et encore oui à la Camif, mais à une Camif qui ne tombe pas dans les travers commerciaux des fausses promotions. Oui à la Camif et à des produits de qualité comme ce fut le cas par le passé, oui à la Camif et à un SAV de qualité, oui à la Camif et à des prix compétitifs.
    Merci pour cette initiative et je vous supporte et vous souhaite de réussir cette admirable initiative.
    Bertrand

  6. J’avais depuis longtemps cessé d’acheter auprès de la CAMIF: en cause la prise de pouvoir par des gens de marketing qui prenaient le client pour un gogo qu’on pouvait plumer sans vergogne, une vraie caricature de « modernité commerciale », jouant en particulier, pour nombre d’offres de réduction, sur des ambiguïtés de rédaction à la limite de l’escroquerie (ah, les « réductions à partir de trois achats » qui s’avéraient être des réductions comptées à partir du troisième achat: nuance! mais nuance malhonnête). Ces gens-là avaient juste sous estimé l’effet désastreux de leurs pratiques, amplifié par le rituel appel à verser le reliquat de paiement dont on se trouvait ainsi prétendument débiteur. Ils avaient aussi manifestement sous estimé les spécificités sociologiques de leur clientèle…
    Si c’est pour reprendre sur les mêmes bases, ce sera évidemment sans moi.
    Si j’ai pu constater que le ton a décidé changé, c’est différent: c’est vrai que je regrette les utiles indications techniques du catalogue, meilleur en cela que les concurrents.

  7. Rester fidèle, pourquoi pas?
    Mais:
    -je ne souhaite pas être poursuivie par des incitations permanentes.
    -je n’avais pas du tout aimé les offres de cadeaux pour tel ou tel achat; c’est du gaspillage.
    -je n’avais pas aimé avoir payé à la commande un meuble arrivé avec beaucoup de retard sans pouvoir bénéficier de la remise proposée pendant mon attente.
    -quid des appels téléphoniques en cas de problème?

  8. Je suis heureux d’apprendre la renaissance de La Camif et je lui souhaite une pleine réussite avec à la clef des centaines d’emplois.

    Je fais un voeu en cette occasion : évitez de nous submerger de mails promotionnels comme par le passé. Trop de soit-disant bonnes affaires ont contribué à décrédibiliser le sérieux de l’entreprise. Un marketing trop pressant est généralement le refet d’une mauvaise gestion.

    Merci d’avance.

  9. Pour une gestion saine de la coopérative, il faudrait arrêter les cadeaux systématiques (genre 6 tasses à café pour l’achar de 12 gants de toilette), mettre un frein aux codes reduc à tout va, et peutêtre penser aux seniors pour l’habillement…
    @+
    AB

  10. Je rejoins l’avis des sociètaires précédents quant aux effets marketing dévastateurs des promotions à gogo des derniers mois avant l’agonie.
    Aussi, quelle heureuse surprise de voir la Camif « d’antan », celle du sérieux, des études comparatives et techniques permettant un choix éclairé, renaître de ses cendres…Je n’ai retrouvé ces prestations chez aucun autre « VPCiste ».
    La Camif, je suis née avec, mes grands parents et parents lui faisaient confiance tout comme moi lorsque j’ai été en âge de passer ma première commande. J’espère pouvoir en faire profiter mes enfants!
    Bonne route

  11. La CAMIF est morte pour avoir succombé aux sirènes de l’économie de marché pure et dure, dont deux des caractéristiques essentielles sont:
    1) La concurrence sans contrepartie, donc irresponsable;
    2) Le marketing débridé avec infantilisation progressive de la clientèle.
    La plupart des remarques sensées faites sur ce blog sont d’une façon ou d’une autre liées à l’un des deux points ci-dessus.

    Pour refonder vraiment la CAMIF, c’est à dire reprendre l’essentiel de ses qualités et de sa clientèle tout en se débarrassant de ses défauts, il n’existe qu’une solution: l’économie mixte.

    Les premiers ennuis de la CAMIF ont commencé quand elle a refusé l’économie de marché. Ses ennuis terminaux ont été dus à sa soumission totale à l’économie de marché dont elle est devenue un exemple caricatural.

    Pour que la vraie Camif AVEC SON ESPRIT puisse renaître, il faut des sociétaires. Pour que la nouvelle CAMIF puisse vivre, il faut qu’elle comporte une part importante d’initiative privée.

    Il faut remplacer la compétition par la coopération.
    Il faut remplacer l’infantilisation de la clientèle et des dirigeants et employés par la responsabilité.

    Il faut une CAMIF privée, financée et contrôlée en partie par des sociétaires dans une mesure qui reste à déterminer.

    Toute autre forme de société ne reprenant pas au moins pour partie les caractéristiques coopératives de l’ancienne CAMIF ne serait qu’une tentative de récupération et d’exploitation d’un outil à vocation collective à l’origine à des fins personnelles.

    La synthèse ne peut se faire que dans une entreprise de type économique mixte, qui est la seule façon d’associer les qualités de deux systèmes économiques antagonistes et d’en neutraliser les défauts les plus graves.

    Si la nouvelle CAMIF est prête a s’engager dans cette voie, elle pourra compter sur moi et, j’en suis persuadé, sur un très grand nombre de sociétaires abandonnés.

    Chiche?

    Christian Ferrer

  12. sociétaire CAMIF depuis 35 ans et fils de sociétaire CAMIF, j’avais confiance dans la qualité des produits et les prix pratiqués; ça faisait déjà un moment que je critiquais la nouvelle gestion qui devenait de + en + semblable à celle des boites de VPC, helvètes et crainte comme vous dites.
    Ce n’était plus notre coopérative de personnels enseignants et apparentés. Je regrette cette ancienne formule basée sur un actionnariat enseignant.
    Puissent les repreneurs renouer avec cet esprit, même si la société est à base d’actionnaires privés et échappe au mouvement enseignant ( qui a d’ailleurs été mis à mal par la direction uid de la fen qui a décidé unilatéralement d’exclure certains de ses syndicats pour ne pas être mise en minorité … exclusion qui a été à l’origine de la création de la FSU ).

  13. J’étais sociétaire CAMIF depuis le début des années 70 et fils de sociétaire. Je n’avais pas cessé d’acheter car, dans l’ensemble, le rapport qualité/prix restait bon. Les erreurs stratégiques de l’ancienne CAMIF ont été manifestes, mais les évolutions de la société étaient en contradiction avec les valeurs dont elle était porteuse. Il faut également, sinon pour cautionner, du moins pour comprendre, considérer 2 facteurs importants :
    - le monde enseignant a radicalement changé entre 1970 et 2000. Son pouvoir d’achat relatif a dramatiquement baissé et il fallait donc en tenir compte dans l’offre CAMIF ;
    - les concurrents en VPC ont évolué vers des produits bon marché et une clientèle à revenus modestes ; la CAMIF disposait-elle encore d’une clientèle spécifique attachée à plus de qualité ? Ce n’est pas certain.

    En fin de compte, le choix consistait à rester une petite coopérative ciblant une clientèle exigeante mais restreinte ou d’accepter la concurrence pour bâtir une coopérative grand public. J’aurais préféré la première solution mais son succès était loin d’être garanti. La deuxième solution conduisait inéluctablement aux mêmes pratiques commerciales que les concurrents.

    C’est notre monde qui a changé, pas toujours en mieux !

    J’espère seulement que la nouvelle CAMIF tentera, peu ou prou, de s’attacher une clientèle exigeante mais limitée sans jouer la carte de la croissance débridée.

  14. Je suis tout à fait d’accord avec tout ce qui précède. Camif Coopérative n’a pas su se positionner sur le marché avec sa spécificité. Prendre les coopérateurs pour des gogos l’a menée à sa perte, à mon grand regret.
    J’achetais de moins en moins à la Camif pour de nombreuses raisons psychologiques et concrètes : impression de se faire rouler dans la farine par toutes ces offres « alléchantes » d’une part, mais également : délais de livraison souvent beaucoup trop longs (à conditions identiques, j’achetais ailleurs sur internet des produits de marque et étais livrée plus rapidement), choix de gammes de produits à faible taux de renouvellement…
    Au lieu de nous proposer des remises qui ne font que souligner le prix catalogue excessif : informez, mettez en valeur votre choix raisonné de produits Français, Européens…, personnalisez le produit en mettant en valeur l’entreprise qui fabrique et son savoir faire, proposez les solutions de livraison tout compris et non des solutions à tiroirs… et enfin, si vous voulez fidéliser le Client, faites-le d’une façon intelligente, par exemple par une réduction liée à son volume d’achat, plutôt que sur des cadeaux inutiles et infantilisants !

  15. La nouvelle Camif me déçoit car elle pratique encore des méthodes de vente comparables aux Redoute,3 suisses and co.
    Il suffit de regarder l’offre de vente d’un matelas qui donne droit à 100€ d’achats gratuits sur le site.
    Ne vaudrait-il pas mieux baisser directement le prix de 100€?
    En tout cas, ça ne me donne pas envie de recommencer à acheter à la Camif, d’autant plus que les prix pratiqués sont loin d’être compétitifs!
    Jouez la carte de la clarté et des prix les plus bas possible pour l’entreprise sans promos aguicheuses, soyez fiables et honnêtes et nous reviendrons vers vous.

  16. Bonjour,

    Suite à votre commentaire, je souhaite vous apporter un éclaircissement sur notre politique de prix. Comme nous l’avons annoncé, nous avons choisi une politique de prix juste et ne ferons pas de remise à tout va. Cependant, certains fournisseurs nous proposent des promotions, comme c’est le cas pour les matelas sealy avec 100 E offerts jusqu’au 31 mars 2010. Afin de vous faire profiter de cette offre, nous vous la communiquons. Les modalités de l’offre sont un bon d’achat et c’est directement la marque qui vous rembourse ces 100E. C’est pourquoi nous ne pouvons pas baisser le prix sur notre site. En espérant avoir répondu à vos questions et remarques. Bien cordialement, l’équipe Camif.

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