Le liquidateur

1 juillet 2009 by Emery

Je n’avais eu l’occasion de rencontrer un liquidateur avant. J’avais bien suivi un administrateur judiciaire lors de ma troisième année d’HEC-Entrepreneurs, sur un dossier de centre auto en redressement judiciaire, mais le monde des Tribunaux de Commerce m’était parfaitement inconnu.

Ce n’est pas sans une certaine appréhension donc, que le 3 novembre 2008, je me rends au 1er RDV avec Maître Dutour, le liquidateur de la société Camif Particuliers, à Trévins de Chauray, au siège de la Camif.

Convoqué à 9h30 dans l’ancienne « tour » dans le bureau de l’ancien directeur général, le bâtiment de 20.000 m² est totalement vide. Plus personne, à part le gardien dans sa loge, à l’accueil. Les locaux aux longs couloirs sombres et aux bureaux fermés en enfilade moquette au mur ne sont plus chauffés : ils captent mon énergie, j’ai une impression dérangeante d’avoir une chape de plomb sur la tête. Le site en impose, le vide dérange, on ressent l’histoire et cela force le respect. On réalise le gâchis. On voit la difficulté de manœuvrer un tel navire dans la tempête de la crise et de la révolution internet.

Nous sommes accueillis par Florent qui fait partie de l’équipe liquidative (parmi la douzaine d’anciens salariés de la Camif chargés de travailler avec le liquidateur afin de l’aider dans sa mission) : il nous remet une pile de documents concernant les informations que nous souhaitions avoir pour étudier le dossier.

Maître Dutour arrive quelques minutes plus tard accompagné d’une de ses collaboratrices, qui est exceptionnellement revenue de son congé maternité pour l’aider devant l’ampleur de la mission : au moment même de la liquidation, nous explique-t-il, c’est près de 45.000 clients qui attendent encore leurs commandes et qui envoient des courriers pour réclamer soit leur livraison, soit leur remboursement. La situation de près de la moitié d’entre eux sera résolue dans les mois qui suivent.

t1

Je demande à visiter le bâtiment logistique (le « T1 » pour Trévins 1) : j’y découvre une véritable usine, un centre de traitement des colis, parfaitement adapté à une société qui réaliserait 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, mais totalement surdimensionné pour une société qui n’en fait même plus le quart. L’abandon rapide des catégories textile/ prêt à porter et high-tech pour se concentrer sur l’équipement de la maison a clairement accéléré la chute.
Je suis stupéfait de voir que la vie de l’entrepôt s’est aussi soudainement arrêtée : des colis sont présents partout dans le dépôt tout au long des étapes de la chaîne logistique, certains sont même déjà étiquetés, dans des bacs ou sur les quais de chargement, prêts à partir. Le liquidateur m’informe que les systèmes informatiques ne lui permettent pas de savoir si ces colis correspondent à des commandes payées ou non. Plus tard, j’apprendrai que si beaucoup de clients ont bien payé sans jamais recevoir leur commande, il y a aussi pour 1,5M€ de clients dans la situation inverse : commande expédiée et reçue, jamais payée, la société étant en liquidation.
Je ressors de cette visite avec une certitude : totalement impossible pour nous de reprendre ce site, le redémarrage de l’activité logistique de la Camif doit être confié à une société spécialisée en logistique, qui seule pourra rentabiliser un tel entrepôt, en mutualisant l’outil.

La chute de la Camif et l’arrêt brutal de l’activité a laissé beaucoup de personnes dans une situation très délicate : les clients bien sûr, mais aussi, les fournisseurs et les salariés. Au total, la Camif laisse un passif de plus de 100 millions d’euros !
passif1

La Camif a donc énervé beaucoup de monde, son image est ternie et j’ai bien l’impression que le liquidateur lui-même se demande bien pourquoi on s’y intéresse.

Les difficultés à surmonter sont nombreuses et les obstacles semblent insurmontables : il va falloir retrouver la confiance des clients, convaincre les fournisseurs qui ont tous perdu de l’argent, résoudre l’épineux problème autour de la marque qui ne fait pas partie du périmètre du liquidateur mais de celui de l’administrateur judiciaire parisien de Camif SA, s’entourer de prestataires pour gérer la remontée en puissance rapide des flux (logistiques et appels) que nous envisageons, et obtenir le soutien de banques et de partenaires financiers pour débloquer les fonds nécessaires à cette nouvelle aventure…

Sans compter la difficulté opérationnelle à remettre sur pied les systèmes informatiques dont on nous explique très vite que nous ne pourrions pas compter dessus pour le redémarrage : en effet, c’est la holding Camif SA qui gérait l’informatique avec près d’une centaine de personnes, qui sont pour la plupart déjà licenciées, des matériels et des logiciels hétérogènes hérités d’un empilement de strates successives liées à l’évolution de l’entreprise du catalogue papier à l’ouverture de magasins, du minitel à l’internet. Quand on sait qu’une entreprise de vente à distance dépend à 100% de ses systèmes d’informations, c’est gênant. Et notre équipe informatique ne compte pas plus de cinq personnes…

Bref, le tableau est très sombre, cela ne va pas être facile, peut-être est-ce même vain.

Dans le train du retour (Niort-Paris), je repense à deux de mes amis qui sont partis pour l’expédition « Everest 50 » quelque mois auparavant : ils ont tous les deux réussi à gravir le plus haut sommet du monde. A leur retour, ils ont organisé une conférence magnifique et ont alors rapporté un témoignage riche d’enseignements : l’un a dit « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté » et l’autre a ajouté «Je ne suis pas optimiste, je suis déterminé ».

Tout est dit, reste l’envie de partir à la conquête d’un nouveau sommet, convaincu que l’on peut écrire une nouvelle page de l’histoire de la Camif et qu’entre zéro et 230M€ de chiffre d’affaires (chiffres de la Camif en 2008), il y a certainement une voie possible, si étroite soit elle.

C’est sur cette voie que nous nous engageons, avec l’agilité et la persévérance dont nous avons fait preuve pour bâtir le Groupe Matelsom.

Je rappelle le liquidateur pour lui faire part de nos premières observations et lui dire que nous revenons vers lui une fois avoir trouvé un montage qui tient la route. A partir de début novembre, toute mon énergie va donc être dédiée à rendre l’opération possible.

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37 réponses pour “Le liquidateur”

  1. Le bassin de l’emploi Niortais est sinistré et votre chalenge de haut niveau ne peut que redonner espoir à de nombreux « délaissés de l’emploi » : Les ex-salariés CAMIF et les plus « anonymes » qui recherchent un poste, eux aussi, vainement, depuis de longs mois !
    .
    Vous trouverez, j’en suis sure, au sein de cette population globale de sans emplois, des candidats aimant le challenge et qui n’attendent qu’un signe de votre part, pour joindre leur énergie à la votre.
    A quelle date les entretiens ?

  2. A qui s’adresser, a quelle association adhérer, pour essayer de récupérer les sommes perdues au moment de la liquidation de la Camif. Est-ce que un procès Classe A a été tenté ?

    Je vous remercie de tous renseignements que vous pouvez me fournir.

    Fay Evans

  3. Je fais partie des clientes lésées de la CAMIF, à hauteur de 2300 euros pour une commande de bibliothèque entièrement payée et très rapidement débitée par la Camif juste avant l’annonce de la liquidation. Ma bibliothèque était présente dans le magasin de Plaisir dans lequel je suis venue faire mon achat. Elle existe donc, doit être quelque part et on m’explique qu’il m’est impossible de la récupérer. Sera -t-elle revendue à quequ’un d’autre? La CAMIF a le sens des affaires et a bien su gruger ses clients (cliente fidèle depuis plus de 20 ans) pour se refaire une santé financière et payer son personnel pléthorique, qui en plus va être repris. Et que me propose-t-on : une réduction de 7% à vie! c’est moins que la moindre remise que l’on fait partout au moment des soldes.
    Avec les 2300 euros que j’ai perdu, j’attends autre chose.
    Mon numéro est ; 40985592

  4. Nous attendons toujours nos meubles… commandés et encaissés (3 jours après notre commande) depuis le 4/10/09… peut être que dans votre énorme stock vous pourriez retrouver nos commandes… (pour ma part cela représente 3893 €…),

    On peux aussi en tant que client sortir les violons, nous habitons dans une région très sinistrée également, j’ai moi même depuis ma commande été licenciée…

    Bref une livraison CAMIF me ferait bien plaisir après presqu’un an d’attente, d’acharnement a chercher mes meubles a écrire a la France entière (politiques, médias, blogs, tribunaux, etc)
    TROUVER MOI UNE SOLUTION !!! JE N’ABANDONNERAI PAS !!! JE VEUX MES MEUBLES !!!

    UNE EX CLIENTE CAMIF FURIEUSE DE S’ETRE FAIT ESCROQUEE DE 3893 € !!! ET DETERMINEE…

  5. Merci à tous pour votre participation !

    @M M : En effet, un de nos principaux défis est de recréer de l’emploi dans la région niortaise. Parmi ces recrutements, nous comptons continuer à réembaucher des anciens employés de l’ex Camif, dont l’ancienneté dans le métier de même que la connaissance de la marque et de sa culture seront pour nous des atouts précieux. Le déménagement de notre société vers Niort est programmé pour cet automne et se poursuivra jusqu’à l’année prochaine et les embauches dans la région auront lieu simultanément.

    @Mme Fay Evans et Sandrine : Des procès sont en cours à l’heure actuelle un peu partout en France pour des biens demeurés en suspens dont la propriété est encore à déterminer. Ces biens sont en cours de litigation entre fournisseurs, transporteurs et clients. Nous n’avons malheureusement aucune information sur l’endroit où se trouve tel ou tel meuble commandé par tel client de l’ex Camif, car nous n’avons aucun accès au système d’information de l’ancienne Camif. Nous vous conseillons de vous adresser à Me Dutour, le liquidateur de la société Camif Particuliers.

    @laborde : Le paiement des salaires reste un des premiers postes recouvrés en cas de faillite, c’est la loi. Nous rappelons également que la société Matelsom n’a rien à voir avec l’ex Camif, qui a bien été liquidée, et qui ne s’est pas « refait une santé financière » (peut-on vraiment parler de « santé » dans le cas d’une faillite ?) sur le dos de ses adhérents.

  6. merci merci pour ce site !
    je viens de trouver la commode qui m’a été livrée l’été dernier (je me considere comme chanceux !)mais abimée.
    je vais donc la recommander et refilerais l’autre aux livreurs.
    entre escrocs …

  7. @c.calcau : Nous avons ouvert ce blog dans le but de converser avec nos clients et d’apporter des éclaircissements sur notre démarche. Notre objectif est d’y tenir des discussions constructives et d’expliquer notre projet. L’entreprise Matelsom a racheté la marque Camif et son fichier client le 27 mars 2009, et n’a donc rien à voir avec la Camif avant cette date. De plus, nous ne saurions être tenus responsables des commandes d’une autre entreprise que la nôtre. Par conséquent, nous ne pouvons vous avoir escroqué, puisque votre commande remonte à l’été 2008. Si toutefois vous estimez que vous avez été victime d’escroquerie par l’ancienne société encore sous la responsabilité de ses ex dirigeants, nous vous invitons à contacter le procureur de la République à Niort, M. Xavier Pavageau.

    Nous pensons laisser une grande liberté de ton sur ce blog que nous partageons tous ensemble. Il permet que s’expriment librement les clients de l’ex Camif aussi bien que nos clients actuels et futurs. Nous avons exposé notre situation et notre position à maintes reprises. Afin de faire avancer le débat, les commentaires nous taxant d’escroquerie, alors que nous n’avons rien à voir avec la liquidation de l’ancienne Camif, ne seront plus publiés, même s’ils sont très bien écrits.
    Nous restons bien entendu à votre entière disposition pour répondre à vos questions et pour expliquer notre projet dans le cadre de discussions constructives.
    Merci à tous pour votre compréhension.

  8. Bonjour,

    Merci la NR pour l’info…

    Renaissance,donc ? Bien !
    Mais a priori sans les magasins, n’est-ce pas ? c’était là qu’était l’os car ça coûte cher, non ? peut-être, mais ça permet aussi de voir la marchandise, d’apprécier les finitions, de dialoguer… Il faut ABSOLUMENT trouver une façon de nouer le contact qui, pour moi, est la seule façon d’investir en confiance. Au moins, multiplier les photos, surtout pour les meubles, afin qu’on puisse entrevoir les finitions, se donner une idée de la taille en situation, etc…
    Payer à la livraison : oui, ça devrait être la moindre des choses en VPC, et oui fois qu’on a déballé et vérifier non seulement le bon état mais aussi que ça correspond bien à ce qu’on s’est imaginé sur le site ouaib…

    voila pour les remarques : bon courage pour offrir la possibilité d’une nouvelle façon de consommer plus équitable et plus écologique (vive la chips de maïs bio pour protéger la marchandise dans l’emballage ! )

  9. Même dans les vide-grenier je n’arrive pas à vendre quoi que ce soit, je n’ai donc pas de conseils à donner à des grands professionnels mais s’il est vrai que vous êtes à l’écoute de vos anciens et fidèles clients, je vous dirai que la CAMIF a un nouveau créneau important à saisir avec les produits dits « durables »: choix des matériaux, des fournisseurs, respect de la nature, éthique, tests, labels, recyclage, produits économes en énergie… personne ne fait vraiment ça sur une grande échelle, il ne faut plus que ces produits soient rares ou réservés aux connaisseurs, il faudrait même renoncer aux autres ! c’est vital pour la planète et important pour le mieux vivre de tous.
    Bon courage à la CAMIF, on va essayer d’y croire… à nouveau.

  10. bonjour,
    Je suis satisfait de ce redémarrage, que j’espère dans la ligne des premiers moments de la CAMIF, à l’époque du hangar dans le Centre de Niort. J’ai vu grossir le magasin, livré aux appétits des requins commerciaux. Bien que propriétaire d’actions, j’ai même été privé de catalogue, après un mail protestant contre le financement du journal Le Matin.
    Je vous souhaite bonne réussite.
    Ci-dessous, le courrier que j’ai adressé à « Club Camif » et qui n’a pas eu de réponse.
    Quel lien avez-vous avec ce club?
    __________________________________________________________
    « Je pensais être un « adhérent » ou « membre » volontaire du Club et non un « client » comme vous l’écrivez dans l’un de vos courriers.
    L’esprit coopératif CAMIF (modestie, entraide et solidarité) serait-il définitivement enterré avec le capotage de cette grenouille qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf, et même financé un journal politique? Par solidarité, j’avais commandé en juillet un lit complet, que j’ai eu le bonheur de recevoir, juste avant la faillite. Sauf non-information, tous les « clients » de la CAMIF n’ont pas eu la même chance. Pourquoi la MAIF, marraine de la CAMIF, n’a-t-elle pas proposé de rembourser à ses adhérents les commandes non fournies? et proposé en AG les décisions nécessaires.
    Les gestionnaires et administrateurs responsables ont-ils amassé des fortunes confortables ou ont-ils mis de leur poche pour soulager les sociétaires modestes qui avaient payé d’avance ou par exemple déposé leur liste de mariage à la CAMIF?
    Clubcamif: Qui êtes-vous? Quel but poursuivez-vous? Quelle est votre structure commerciale? Quels sont vos résultats financiers? »
    bien cordialement
    jean-paul moreau
    37140 bourgueil

  11. j’achète beaucoup sur internet et j’utilise les comparateurs de prix j’attends de la camif des prix, de la qualité, la sécurité d’un interlocuteur sérieux,mais aussi un choix de produits écologiques qui respectent la nature et la santé du consomateur notamment au niveau des meubles!j’ai pu ces jours ci voir l’état d’un contreplaqué(en bon état apparent) qui avait été stoké une vingtaine d’années dans mon atelier.l’intèrieur n’était pas beau à voir, plus de la moitié des couches de colle entre les lamelles de bois s’était évaporée dans l’air, celui que nous respirons, puisque nous cohabitons avec nos meubles qui gardent quelque temps leur bonne mine!
    Vendrez vous des meubles garantis écologiquement sains?

  12. Reprise, dites-vous, mais n’ayant rien à voir avec l’ancienne CAMIF ? Alors pourquoi garder le nom ?? Vous créez une confusion et courez le risque de vous voir accuser des « escroqueries » imputées à la CAMIF 1ère version à la faillite.
    En ce qui concerne l’absence de catalogue, je trouve que c’est assez compatible avec une démarche écologique.
    Quant à la suppression des magasins : seule me gêne la suppression des postes des salariés concernés ; en effet, je fais partie des très nombreux adhérents CAMIF qui ne disposaient pas d’un magasin dans leur région. Cependant, les salons étaient les bienvenus pour, effectivement, examiner les meubles de près.
    Pour courage pour le redémarrage.

  13. Je suis scandalisé par la réponse de Florence_camif du 11 août 2009. Puisque la nouvelle société n’a rien à voir avec la CAMIF qui a sombré, pourquoi en reprendre le nom ? Vous créez la confusion en vous emparant d’un sigle qui véhiculait l’esprit mutualiste. Celui-ci n’est nullement démodé même s’il est devenu politiquement incorrect et semble avoir été rangé au placard dans le monde du tout libéral. N’oubliez pas que le C de Camif signifie « Coopérative ». Ne dites pas, je vous prie, que la Camif renait, la folie des grandeurs de ses dirigeants et la passivité de ses adhérents transformés en simples consommateurs l’ont tuée.( J’ai conscience d’avoir par mon manque de vigilance contribué à sa chute.) Dites clairement que la nouvelle société est libérale et destinée à enrichir ses modernes propriétaires.

  14. La CAMIF ancienne version a-t-elle remboursé les acheteurs floués ? Nous devons être informés CLAIREMENT sur ce point; sinon, boycott assuré pour la nouvelle entité.

  15. Que le service effectué par « l’ancienne CAMIF » se réalise ,tant mieux et longue vie à ceux qui reprennent!!!! !Mais, en nous mettant soudainement devant un « crac fiancier  » et les difficultés de tout un chacun pour recupérer le bien acheté à l’époque ,quelle que soit la somme depensée , le cygle « CAMIF « a perdu toute crédibilité auprès des sociétaires confiants, floués .Qui plus est ….l’affaire juridique n’est pas encore résolue !!! Ne pas retrouver son bien acheté ou la somme dépensée resteront les plus grosses pertes de confiance auprès des sociétaires: tromperie à tous les niveaux moral ,financier
    QUESTION PRATIQUE / J’APPRECIAIS LE SALON D’AUTOMNE DANS L’EST DE LA FRANCE SUR NANCY 54000
    les reductions de prix sur les meubles lors du depart du salon
    MES ENFANTS, ENSEIGNANTS DEBUTANTS, TROUVAIENT LES PRIX TROP ELEVES, LE STYLE TROP CLASSIQUE mais la qualité irréprochable .
    les soldes étaient intéressantes
    mais ce modéle n’a-t-il pas une fin avec la prolifération de toutes les grandes surfaces et le debut « des magasins éphémères »??

  16. après la lecture de vos informations, une fois la surprise et l’étonnement passé, je constate que la Camif ne renait pas et que vous jouez un peu facilement sur la reprise du nom.. Aini que mentionné sur les blogs, la Camif était une coopérative (qui a mal tourné malheureusement) avec non seulement des prix un peu plus avantageux mais surtout un organisme bancaire (la Casden) qui nous permettait des échelonnements de paiements à des conditions très intéressantes. Je ne pense pas que vous puissiez rivaliser dans ce domaine.
    Une très ancienne et fidèle mutualiste,
    F. Blanchard

  17. Tout d’abord merci à tous d’être venus participer sur notre blog.

    @Flo : Le problème n’était pas si simple mais effectivement les magasins représentent des coûts de structure et de fonctionnement élevés et nous n’avons pas l’intention de nous orienter vers ce modèle (cependant nous réfléchissons à ouvrir quand même le magasin, historique, de Niort afin d’avoir au moins un point de vente « physique », affaire à suivre ;-) )
    Ce qu’il faut surtout, c’est trouver des moyens de compenser le fait de ne pas voir les produits par des tests, des avis de consommateurs, des photos plus jolies. C’est ainsi, par exemple, que certains de nos produits du site bénéficient de photos avec une fonction « zoom », qui permet de mieux voir les matières ou les coutures (un exemple ici). Notre idée est d’étendre ces petites astuces à toute notre gamme de produit d’ici 2010.

    @Moreau Jean-Paul : Pour répondre à votre question sur Club Camif, auparavant, Club Camif appartenait en partie (33%) à Camif Particuliers. Mais suite à la liquidation de cette dernière, Club Camif et notre nouvelle Camif n’ont plus de lien de capital, ce sont donc deux sociétés différentes. Aujourd’hui, les deux sociétés existent en parallèle, Club Camif a obtenu le droit d’utiliser le nom Camif (désormais propriété de Matelsom) et il y a des contacts entre les deux sociétés afin de réfléchir à de nouveaux partenariats.

    @bauquier : C’est une de nos ambitions, faire en sorte que la majeure partie de notre offre à moyen terme soit composée de produits éco-durables, recyclables, sélectionnés pour leurs matériaux respectueux de l’environnement etc.. Pour vous donner des exemples, nous commercialisons une centrale vapeur faite à 30% d’écofibres (30% de plastique en moins, donc) ou encore du linge de maison en coton biologique (et à prix minimum garanti) voir ici et ici

    @Maryvonne Fournier : Nous avons gardé le nom Camif pour l’engagement de qualité, de conseil sincère et avisé au client, et pour la politique de prix justes des débuts que nous entendons bien rétablir. C’est vrai que cela peut créer la confusion, on le voit bien sur le blog, mais avons pour ligne directrice une envie de transparence et continuerons donc à expliquer notre projet clairement, en espérant que tout le monde comprendra de quoi il est fait.
    En parlant de salon, nous serons présents au salon de l’habitat à Niort en fin de semaine.

    @LIMBORG Jean-Claude et Blanchard Tourrès Françoise : Le but n’était pas de vous scandaliser, mais plutôt d’expliquer notre démarche. Nous publierons très prochainement un article qui détaillera très clairement notre position concernant la coopérative.

    @MARTIN : A notre connaissance, les litiges des clients de l’ancienne Camif sont toujours en cours.

    @guichard : Merci de nous faire partager votre expérience/ressenti, cela nous est précieux. Nous croyons très fort à la possibilité de bien acheter par internet, et à la pérennité de ce modèle si l’on fournit des informations de qualité et des outils adaptés pour bien faire son choix.

  18. je trouve la démarche des « repreneurs » du signe Camif assez choquante ! et en même temps assez naïve. Comment faire croire à la clientèle, notamment à ceux comme moi qui se sont fait floué d’une grosse commande, que c’est en même temps la Camif, et … pas du tout de la Camif ! Rreprendre la clientèle et les listings d’une marque, c’est en reprendre le passif, du moins dans l’esprit de la majorité des gens ! Je suis extrêmement sceptique sur votre démarche et je ne vous adresse pas mes encouragements (car un peu énervé, désolé du manque de courtoisie…)

  19. Quand on reprend le listing client d’une société, c’est invraissemblanble de ne pas au moins honorer les commandes de ces clients lésés lors de la liquidation judiciaire.

    D’un point de vue commercial, livrer ces fameuses commandes ou en rembourser une partie permettrai de limiter l’impact négatif que l’attitude des repreneurs peut avoir tout en coutant probablement moins que la pseudo ristourne consentie.

    En effet, il faut savoir qu’un client mécontent en parle à au moins dix (je suis largement au dela de ce chiffre). Si chacun des client mécontent en parle autour de lui, c’est autant de manque à gagner. Et j’avoue que je ne serais plus jamais client de la « CAMIF » tant que ma commande ne sera pas un compensée par un repreneur qui se permet de reprendre la marque et son listing client.

    Passez le mot !

  20. Cliente depuis 25 ans j’ai toujours été satisfaite de cette coopérative, il est vrai que ces dernières années le service s’était beaucoup dégradé.
    Mais bien que je n’ai pas été lésée comment reprendre confiance alors qu’effectivement vous n’avez pas honoré des commandes pourtant payées.

  21. Bonjour je suis ancien sociéraire camif 1967/2008tout chez moi et mes enfants etait camif sauf la voiture etle chien.
    Vous dire notre deception est important.Nous sommes perdu
    hors camif; me croirais vous,si je vous certifie que notre dernier gros achat etait camif.Je suis solidaire de tous ceux qui ont été lésés,et trouve un peu légère votre argumentation cela passe mal.
    Ni ami ni ennemi client un jour peut etre.

  22. Je ne suis pas client de l’ex-CAMIF. Je ne l’ai jamais été. Mes parents enseignants tous les deux ont rapidement arrétés d’acheter compte tenu du prix exhorbitant des articles. Ils ont acheté à la VPC Roubaisienne.

    Je veux croire à l’attachement des forumeurs à la CAMIF ancienne version. A son aspect mutiualiste (qui les derniers temps était totalement dévoyé cependant). A son « esprit ».
    Cependant j’estime que l’ex CAMIF était bien évidemment d’abord une structure destinée à faire des profits, d’abord. Dans une optique sociale peut-être mais d’abord des profits. Avec tous les travers que cela engendre. Et qui l’ont conduit à sa perte.

    Mais je voudrais un peu défendre les repreneurs actuels.
    Qu’ils réutilisent le nom CAMIF ? Et alors ? Ce ne sera pas la première des entreprises reprises à conserver son nom historique alors que les capitaux ont changés de mains.
    Comme, TF1 par exemple, privatisée carrément.

    Le nom CAMIF est synonime qualité des objets vendus et de SAV performant. Charge aux repreneurs de poursuivre dans cette optique.Si ils échouent sur ce plan, là effectivement on pourra hurler qu’ils ont détruit la marque CAMIF.
    Mais ils ne sont pas responsables (et encore moins coupables) des divagations des anciens propriétaires de la marque CAMIF.
    Le sigle voulait dire quelque chose. Trés bien. Et la FNAC ? N’y a-t-il que les Cadres qui ont le droit d’y acheter leur appareil photo, malgré son sigle ?

    Soyons sérieux, la CAMIF n’est plus qu’un sigle, une marque.
    Mais une marque qui a un « background » plutôt positif, une image de marque plutôt bonne.
    L’épisode de la liquidation, aussi dramatqiue soit-il pour les salariés virés, doit être maintenant surpassée par les clients eux-mêmes.
    Je dis clients et non pas sociétaires ou mutualistes car ce n’est pas (cela n’a jamais été ?) la réalité de la relation entre la CAMIF et ses acheteurs.

    Pas confiance avec cette nouvelle CAMIF ? Pas de problème, acheter ailleurs. Si cela vous convient. Si vous y retrvouez ce qeu vous aviez sur la CAMIF ancienne version. Où est le problème ?
    Mais par pitié, ne jeter pas la pierre à un groupe qui franchement aurait tranquillement pu resté sur son « matelas » historique et ne pas se lancer dans cette aventure.
    Laissons lui le temps.
    Le lynchage si il est justifié arrivera en son temps, faites-moi confiance !

    Dernère chose, car la suspicion est de mise dés qu’on donne un avis dissonant: je-ne-fais-pas-partie-de-l’équipe-des-repreneurs-de-la-Camif. ET je ne suis piloté par personne.

    D’ailleurs je n’acheterai pas le congélateur que je veux chez eux, il est trop cher.

  23. Appartenant à une famille d’enseignants, j’ai toujours eu confiance dans la CAMIF, coopérative « renommée et fiable », jusqu’à ce que le montant de ma commande soit débité en urgence quelques jours seulement avant la liquidation de la société. Cet argent a donc servi à régler des problèmes financiers, mais certainement pas à assurer ma commande. Aucun transporteur n’avait les meubles commandés.

    Il est hors de question que je passe de nouveau commande à votre société. Pour moi, la CAMIF est une société qui m’a trahie et me doit près de 1000 euros. Je pense que mon entourage n’est pas prêt non plus à vous faire confiance.

  24. Client de C2C, je vous éxprime mes félicitations les plus sincères ainsi que mes plus vifs encouragements dans l’ecriture de cette nouvelle page de la CAMIF!
    Oui de tout coeur bravo! Et longue vie à la CAMIF! Et moi je serais de ceux qui acheteront, car si autant de personnes se demandent pourquoi avoir de nouveau confiance!? je leurs réponds, pourquoi ne pas refaire confiance?
    Tous mes voeux de réussites et tous mes sentiments les meilleurs aux femmes et hommes qui composent votre équipe!
    A tous les sceptiques, je dirais qu’acheter de nouveau à la CAMIF, permettra de privilégier l’emploi en France!

    Vincent Foutrier

  25. Bonjour,
    Vraiment très heureux que CAMIF redémarre, ayant pendant longtemps été un client assidu et ayant comme beaucoup été profondément attristé des évènements de 2008 qui ont touché cette institution.
    Je serai très heureux d’être à nouveau un client assidu de CAMIF mais permettez moi d’y mettre une condition préalable.
    Il me semble essentiel que soit d’abord résolu le problème avec un transporteur fortement discourtois (que je ne nommerai pas mais que vous saurez trouver) et qui a harcelé (le mot est faible) nombre d’adhérents clients à propos de livraisons de aout à octobre 2008 soi disant au port non payé et réclamé par des moyens très limites aux adhérents alors que les frais de port étaient clairement inclus dans les commandes à CAMIF.
    Nombreux ont cédé par peur, certains dont je fus ayant utilisé des arguments juridiques (confer les sites à ce propos) pour ramener les choses sur un plan légal.
    Je ne pourrai (et en particulier mon épouse qui a terriblement souffert de ce harcèlement) à nouveau passer des (grosses) commandes à la CAMIF que lorsque nous aurons obtenu la conviction que ces évènements ne pourront plus se reproduire. A charge de CAMIF de garantir à ses clients qu’on ne pourra leur réclamer 2 fois le paiement d’une livraison fusse t il en invoquant une loi Gayssot dont l’esprit fut certaienement dévoyé.
    Enfin il serait opportun que CAMIF règle définitivement le passif avec le dit transporteur qui a même créé une société de recouvrement qui a continué à relancer et menacer les adhérents et clients.
    Dans le cas contraire, je serai malheureusement obligé de continuer à me débrouiller sans la CAMIF ce que je déplorerai prodondément puisque ma maison a été équipée principalement avec les produits de belle qualité vendus par CAMIF y compris ma dernière commande qui a suscité tant de litiges, de lettres recommandées, de temps et d’insécurité morale.
    En espérant lire ce que vous mettrez en oeuvre pour nous faire retrouver la confiance
    Cordialement

  26. Client fidèle et satisfait depuis de longues années, j’ai perdu 600 € dans une commande de literie non livrée. Je comprends le mécanisme de priorité des créanciers et j’admets qu’il bénéficie aux salariés mais j’estime que ma commande n’aurait jamais dû être débitée en totalité avant livraison. Il y a donc bien eu faute de gestion, voire tromperie.
    Votre initiative pour l’emploi est louable mais en ce qui me concerne, la marque Camif sera bannie jusqu’à récupération de ma créance.

  27. Parler de conserver l’esprit CAMIF d’antant est devenu illusoire le jour où nous (clients confiants et fidèles de longue date) avons été grugés par cette ‘CAMIF’ après l’encaissement (c’est mon cas) d’une commande d’article faite en ligne, jamais honorée et suivie même d’un refus de le rembourser pour faire attendre le client jusqu’à la fatidique liquidation en cachant la vérité. Quelle idée ‘positive’ et ‘responsable’ pouvons nous garder de la société CAMIF si vous reprenez le nom, mais pas aussi le passif. Vous risquez d’avoir aussi acheté un listing toxique de clients échaudés… autre passif dur à digérer, si le contentieux n’est pas au moins en partie épuré ! Si c’est une autre CAMIF, appelez là plutôt FIMAC ou autre chose…

    JP Palasse

  28. Bonjour,
    je travaillais à la CAMIF au magasin de PARIS. Voir CAMIF sur internet ses un gros choc. Je comprend pas CAMIF a toujours fonctionné sur internet… Pourquoi avoir licencié autant de monde!!!!

  29. bonjour
    je me demande comment c’est possible de relancer une affaire alors que les clients fournisseurs et employés lésés ne sont encore pas dédommagés
    moi aussi cela fait plus de 20 ans qu’en tant qu’enseignante je faisais une confiance aveugle dans cette maison qui pour moi ne pouvait pas nous excroquer
    pourtant lors du dernier salon à nancy j’ai commandé sans aucune crainte un meuble qui m’a été débité immédiatement mais bien sur pas livré j’attends mon argent et on verra après si je peux encore faire confiance à cette maison
    tant que je ne serais pas dédommagée je ne croirai en rien
    merci et bon courage tout de même aux nouveaux

  30. Bonjour.

    Je ne suis ni ancien sociétaire Camif, ni dans l’enseignement, ni même au fait de l’histoire de la Camif.
    Pour moi la Camif était un « magasin pour prof’ » qui n’avait pas su ouvrir la page Internet, et qui par conséquent avait coulé!
    Bien.

    Que fais-je ici alors?

    Comme toute personne de mon âge qui sait vivre avec son temps (bientôt la trentaine), j’ai l’habitude de commander sur le web (j’ai lu sur un autre post de ce même blog que les anglicismes étaient mal vus…bon, accrochez-vous parce qu’il va y en avoir…je vous rappelle que je vis avec mon temps!!).
    Un déménagement étant prévu dans peu de temps, je commence à collecter les infos (a-t-on droit aux abréviations?) nécessaires, et tombe sur le site de la Camif.

    Tiens! C’est reparti?

    Un petit tour sur le blog, une bonne heure de lecture, la même heure à « halluciner » sur la teneur des messages et du coup une irrépressible envie de crier très fort : « Mais vous avez compris de quoi on vous parle? »

    Je veux bien admettre que beaucoup de personnes soient amères. Je veux bien comprendre qu’elles aient besoin d’extérioriser leur colère. Mais pourquoi ici?
    N’y voyez aucune condescendance de ma part (je n’oserais pas, je parle à des enseignants) mais que je sache, un sociétaire est un actionnaire, et si la société dans laquelle il a des parts est liquidée, il ne peut récupérer son apport. Que l’on soit bien clair, il ne lui reste qu’a se résigner et se dire que son investissement n’était pas judicieux.
    De plus, d’après ce que j’ai pu lire, le groupe Matelsom (n°1 de la vente en ligne de literie, quand même!! Ça ne suffit pas comme gage de confiance?) n’a racheté que le fichier client et le « nom » Camif, pas le passif!!
    Bon, alors pourquoi les accabler? Pourquoi leur réclamer votre argent perdu? Ils ne l’ont pas!!! J’imagine que cet argent, votre argent, a servi a indemniser les anciens salariés, tout comme le fruit de la vente du stock. En voilà un exemple de solidarité.
    J’ai quand même la vague impression que ce blog est l’antre d’une horde de « sociétaires en colère » qui ne veut qu’une chose, ne pas voir une nouvelle équipe réussir là où ils ont échoué. Là pour la solidarité, on repassera!

    J’appuie certaines interventions sur ce point : la renaissance de la Camif est un énorme coup de poker marketing! Il fallait oser dépoussiérer ce nom, et croire en son sempiternel impact.
    Que l’on arrête de stigmatiser les dirigeants d’entreprises. Que l’on arrête de leur jeter la pierre parce qu’ils gagnent de l’argent.
    Vous croyez quoi? Que l’on entreprend pour en perdre?
    Et bien non!! Tonton Sam l’a dit : Business is business!

    Laissez moi encourager toute l’équipe, lui souhaiter d’avoir toute l’énergie et l’abnégation nécessaires pour se débattre avec toutes ses objections stériles et espérer que malgré tout, la nouvelle Camif puisse nous proposer l’essentiel : du choix, de la qualité et des prix!!

    Bon vent

  31. @BENOIT : à vous lire, un blog ne devient plus un lieu de partage, d’échanges revivifiants,constructifs, lucides, clairs – bref, un lieu de contradictions porteuses d’esprit sain, mais un lieu d’expression amère ; c’est véritablement une contrainte de lire votre propos – on y trouve presque de la dureté – une très grande dureté.
    Vous semblez vous placer dans un dialogue « enseignant-chef d’entreprise », qui n’a pas vraiment sa place, ici. Je dirais même que, pour avoir des amis enseignants, votre propos donne l’impression qu’il date…d’une vingtaine d’années. Il est tout bonnement obsolète. L’on sent une expression si personnelle….qu’elle en suscite le malaise.
    Je ne suis pas enseignante ; cadre en entreprise, je vis très confortablement, et je suis à la recherche d’un dialogue constructif entre acheteurs raisonnés, et raisonnables dans leurs expressions des idées. Est-ce enfin possible en France ?
    Vous nuisez davantage à l’esprit des cadres d’entreprise – et des chefs d’entreprise ( mon conjoint qui vous a lu ) et vous ne glorifiez pas l’image des enseignants, encore moins celle des dirigeants d’affaires.

    @L’équipe de MATELSOM : je vous suis dans l’aventure, comme dans celles d’autres firmes , avec raison et réflexion. Je crois pouvoir suggérer l’idée existante de l’envie et du besoin d’une autre démarche de consommation de la part des Français et Européens, en général ; si nous sommes aussi nombreux que je le pense à réfléchir ainsi ( ailleurs en Europe, on « bouge » avec pondération ), mélangeons nos idées, mêlons-les ( sans rancune personnelle, vieille d’une enfance amère sur les bancs de l’école ), OSONS-LES, même celles que nous n’osions pas proposer…Vous en avez, nous en avons tous ! Mais nous ne pourrons les faire vivre que hors d’un débat qui gangrène nos cerveaux !
    Alors, c’est sans doute la dernière fois que je me pose sur ce blog : assez de cette morgue de certains !
    Je repasse sur le site de commande.
    Le blog – très bonne idée pourtant – est en train de finir par nuire à l’esprit de l’Entreprise. Il a permis l’expression de souhaits, de rancoeurs, de déceptions, de tristesse et de drames économiques : ce ne peut être OUBLIE (mais je ne pense pas que ce soit dans l’esprit de MATELSOM) ( ;-) et, non, je ne fais pas partie de leur équipe )! Peut-être faut-il le repenser en LAMI (Laboratoire A Mélanger les Idées ) ;-) ))
    @BENOIT : vous auriez obtenu le contraire de ce que vous vouliez….à moins que…. ;-) )))
    Val

  32. @Valérie : loin de moi l’idée de vouloir glorifier ou humilier qui que ce soit dans mon propos.
    Je ne suis ni enseignant, ni même encore chef d’entreprise, et n’ai pas passé ma scolarité « assis à coté du radiateur ». Mon discours n’avait rien d’un réquisitoire contre le corps enseignant, mais était simplement l’expression de mon ressenti face à l’incompréhension manifestée par certains.
    Je suis d’accord avec vous, osons! Mais pour cela il faut avancer, créer comme vous le dites un débat qui puisse être constructif : mais honnêtement Valérie, trouvez-vous que beaucoup de commentaires le soient?
    Nous avons la chance d’avoir construit notre société sur un modèle donnant du pouvoir à l’opposition. Je rêve seulement de la voir un jour oser le « pourquoi pas ».
    Puisse ce blog être le miroir de mes fantasmes ;o))

  33. @BENOIT
    Alors, je pense que c’est bon -ce que vous avez fait- de prendre de la distance avec le « ressenti », et de se retrouver pour plus de constructions (je le sens à votre deuxième courriel)- mais, mais, mais, on en a des choses à se dire , nous deux ;-)
    Je comprends votre réaction, pas la manière dont vous l’avez formulée…question de « virtuel » ;-) Peu importe. Merci de votre réponse :-)
    Inutile, effectivement, de comptabiliser les 600 euros perdus pour une armoire ou de s’apesantir sur le passé – un passé lié à une Histoire, à une reconstruction, à ces « 30 Glorieuses »…
    En revanche, des propositions, des idées, des nouvelles de ceux qui ont « rebondi », après leur licenciement ( voir mes autres courriels )…une manière de les honorer après un licenciement, et, qui sait, de bâtir un esprit AUTREMENT « associatif » ( « associateur », j’aime mieux ): une association de gens qui ont envie que les énergies soient pulsées !
    Assez de clavardage, effectivement – d’où ma réponse à votre postage.
    Et bien, on a plutôt avancé, déjà ?! pas mal, non ?! On peut parvenir à se fixer des objectifs et à les réaliser.
    A bientôt,et courage à tous ( à + BENOIT )
    Val

  34. Bonjour,
    Je fais partie des personnes qui n’ont jamais reçu leur colis mais par contre ont eu la surprise de se voir offrir une réduction de 7% à vie. J’ai bien évidemment jeter ce courrier à la poubelle trouvant cela particulièrement choquant. Sans vouloir trop polémiquer car il y a eu beaucoup de choses à la fois très bien écrites et très justes. La fait que l’enseigne ait pu être rachetée me semble une excellente chose en particulier pour le personnel concerné mais quelle idée ridicule d’avoir garder le nom. A vouloir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière, ça devient vraiment du grand n’importe quoi. Et si la CAMIF nouvelle formule souhaite mettre de la pommade dans le dos des clients mécontents que nous sommes alors l’effort doit être sans doute plus important que des 7% qui ne valent rien. Des réductions au moins de 50% sur des articles similaires à ceux que nous avions commandés, du traitement au cas par cas… C’est du boulot, ça demande du temps, ça demande de prendre en considération les clients, c’est une vrai démarche qualité. A titre d’anecdote, je n’ai toujours pas pu acheté les deux lits que j’avais initialement commandés à la CAMIF ancienne version pour mes enfants. Et c’est pas 7% de réduction qui me motiveront à repasser une nouvelle commande à la CAMIF nouvelle version. Car alors mes lits ne m’auront coûté que 193 % du prix initial !…
    Je pense sincèrement que le dossier « Gestion des non-satisfaction des clients CAMIF » doit être réouvert et traité autrement sinon il ne fallait pas l’ouvrir en gardant le nom de la société et en envoyant un ridicule bon de réduction. A vous devoir !…

  35. Sociétaire de la Camif (la vraie) depuis 1970 date à laquelle je suis entrée à l’EN de Paris, j’ai TOUT acheté Camif,et je n’ai jamais eu aucun problème: satisfaction totale, aussi bien au niveau de la qualité des produits que du service après vente…40 ans de confiance absolue.
    La Camif n’est plus: et là, c’est plus qu’une déception personnelle: je pense à ceux qui ont perdu leur emploi et à ceux qui ont été spoliés !
    Une « Camif » renaît? Pourquoi ne pas faire confiance? ce sont toujours des emplois créés (hélas pas forcément pour ceux qui ont été injustement licenciés à Niort).
    Seulement, voilà: première commande; premiers ratés. L’article commandé n’est jamais arrivé, mon chèque a été débité (150€) 5 jours après la commande; officiellement je n’ai plus de commande en cours, on ne répond plus à mes courriels au service « suivi de commandes »; au téléphone: « on vous rappelle dans l’après-midi » puis silence radio. A première vue, je ne suis pas la seule à qui c’est arrivé: Mme Désogère (le 9/9) et Angélique (le 29/9) avaient laissé sur le blog des messages qui disaient la même chose, messages qui semblent avoir discrètement disparu depuis. Bon, cela ne fait qu’un mois que j’attends mon radiateur; j’espère l’avoir avant la fin de l’hiver!!!
    Votre devise:CAMIF = C’est A Moi d’Inventer le Futur? Et bien, il va vous falloir corriger quelques petites choses pour que nous participions à votre futur durablement!

  36. « La CAMIF renaît » : c’est peut-être bien mais je reste sur ma faim ; il est heureux que nous n’avions pas de commande en cours au moment du dépôt de bien et de la mise en liquidation ; cependant j’avais retourné mon aspirateur qui était en panne et encore sous garantie le 12 septembre 2008 ; je me suis manifestée auprès du mandataire liquidateur dès le 03 novembre 2008 ; mon aspirateur n’est jamais revenu et je n’en ai jamais eu de nouvelles ; il était cependant ma propriété même en panne ! Certes la perte est minime au regard de ce que certains ont perdu ; mais il me sera difficile de refaire confiance dans cette société.

  37. Une question donc: vous etes la camif sans etre la camif? Vous utilisez le sigle et nous bombardez de mails de renaissance mais sous le couvert de la camif cooperative ou plutot celui d’un quelconque repreneur ayant senti tout le benefice a tirer de cette appellation et sur la credulite de quelques uns ???
    pas bien beau tout ca ….. meme si c’est surement tres legal dans ce monde ou la moralite n’est plus guere de mise
    salutations surement pas mutualistes ni trop cordiales!

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